Le Trouble Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité

Déjà, voyons ce qu'il n'est pas : Ce n'est pas une excuse, de la paresse, un manque d'intelligence, une défaillance éducative, un manque de stimulation ou de motivation. Trop souvent jugés par le corps enseignant, les proches et la société en général, les parents d'enfants T.D.A/H. ont tous déjà expérimenté  une remarque sur le mauvais caractère de leur enfant et/ou une évocation de leur responsabilité dans le comportement de celui-ci. C'est terrible  pour l'enfant, cela ne va en rien  améliorer sa confiance en lui ! 

J'aimerai éclaircir les causes ici pour que l'on comprenne pourquoi je peux affirmer que ce trouble n'a rien de volontaire ou l'éducation ne peut être mis en cause. 

L'étiologie (les causes) 

L'étiologie n'est pas clairement définie à ce jour mais serait liée à une association de plusieurs causes dont facteurs génétiques, biochimiques, neurologiques, environnementaux et des carences micronutritionnelles. 


1) Le facteur génétique 

L'hérédité joue un rôle important puisqu'un parent porteur du trouble a environ 75% de risque de le transmettre à sa progéniture. Plusieurs études menées sur des jumeaux ont mis en avant l'implication génétique dans l'apparition du trouble (Faraone et Larsson, 2018) En effet, 7 gènes seraient en cause, des gènes récepteurs et transporteurs de la dopamine et de la sérotonine, entre autres. 

 

2) Le facteur biochimique 

Les neurotransmetteurs des personnes porteuses du T.D.A/H.  présentent des dysfonctionnements.

Les catécholamines ( dopamine, noradrénaline et adrénaline) impliqués dans la réalisation des tâches, la motivation, la mémoire, l'apprentissage etc... et les indolomines ( sérotonine et mélanine) qui sont des inhibiteurs, servent à réguler l'humeur, l'impulsivité et enfin le GABA (relaxant du système nerveux) sont en défaillance chez eux.  Il y aurait soit une recapture trop rapide des catéchomanines soit une baisse de production. 

 

3) Le facteur neurologique

Il existe une différence visible lors d'imagerie cérébrale de l'enfant  T.D.A./H. Le cortex préfrontal présenterait un retard de croissance et de maturation de trois ans comparativement à un enfant sans ce trouble. Le cortex préfrontal  est une partie du cerveau impliquée dans la mémoire immédiate, l'attention, la planification et inhibe l'hyperactivité.

 

4) Le facteur environnemental 

Un corrélat est effectué entre l'exposition aux moisissures,  aux métaux lourds (plomb, mercure, cadmium , arsenic etc) aux polluants, pesticides, herbicides, fongicides. Ils sont de plus en plus mis en cause dans l'apparition du trouble.

Présents dans l'eau,  l'air,  l'alimentation , les amalgames dentaires (50% de mercure) mais aussi les barquettes ou  papier aluminium, boîtes de conserves et  les canettes de sodas.

L'intoxication à ces métaux lourds serait transmissible d'une génération à une autre. 

Les colorants alimentaires, les additifs, les sucres raffinés  et le gluten sont également incriminés dans le développement des troubles  mentaux dont le T.D.A/H.

Une consommation de médicaments (notamment le paracétamol), de tabac, d'alcool ou encore l'obésité, l'hypertension artérielle, l'hyperthyroïdie ainsi que la perte d'un proche pendant la grossesse chez la femme enceinte peut augmenter le risque chez l'enfant. 

D'autres facteurs comme la prématurité ou le faible poids de naissance est à noter. 

 

5) Carences micronutritionnelles 

Dès la naissance et en amont de la conception, des carences peuvent influencer le potentiel risque que l'enfant développe ce trouble.

Une carence en vitamine D (+50%) en iode, en oméga 3, en zinc, fer et vitamine B9 sont  aussi pointés du doigt. 

 

Définition du T.D.A./H. 

Le premier cas de T.D.A/H. n'est pas récent puisqu'il a été observé par un médecin allemand dès 1775, les symptômes étaient similaires à aujourd'hui mais l'appellation de ces neuro-atypiques est elle plus récente. 

 

C'est un trouble neuro-développemental et cognitif qui présente trois signes cliniques:

  • Le déficit d'attention/absence d'inhibition 
  • L'hyperactivité/impulsivité 
  • L'association combinée des deux ( hyperactivité et déficit d'attention)      

1. Le déficit d'attention/absence d'inhibition 

C'est une difficulté de concentration ou plutôt une incapacité à inhiber les stimulis extérieurs qui vont venir perturber son attention. L'enfant semble ne pas écouter, parait désintéressé, ne termine pas ses tâches, décroche des conversations,  on dit de lui qu'il est "dans la lune", rêveur, oublie des choses, va être perturbé par un bruit extérieur, une odeur, une mouche, une lumière trop intense, une conversation, un mouvement etc...entrainant une déconcentration instantanée. Toute distraction va potentiellement parasiter son attention. 

 Il va également éprouver de la difficulté à effectuer plusieurs tâches simultanément. 

Cependant, lorsque l'enfant ou l'ado est amené à faire quelque chose qui le passionne il est tout à fait capable de se concentrer sur du long terme ( jeux vidéos, legos ..).

 

2. L'hyperactivité/impulsivité 

L'enfant à prédominance hyperactivité/impulsivité va avoir du mal à rester assis en classe ou à table, a un besoin constant de mouvements, ne tient pas en place, court, grimpe  et son impulsivité peut lui faire dire ou faire des choses répréhensibles, couper la parole, n'attend pas la fin de la consigne pour répondre en classe, peut manifester de l'opposition, de la colère, se mettre en danger, parler à tort et à travers, dire ce qui lui passe par la tête. Il est impatient et incapable d'attendre , dérange les autres dans leurs occupations.

 

3. Le combiné déficit d'attention/inhibition, hyperactivité/impulsivité 

Dans ce cas de figure, il n'y a pas de prédominance de l'une ou l'autre des premières caractéristiques mais une combinaison des deux. Le porteur de trouble combiné va à la fois avoir des difficultés à effectuer deux tâches comme écouter l'enseignant  et écrire  en même temps, faire des fautes d'étourderies, perdre des objets, s'immiscer dans les conversations, ne pas s'organiser, avoir des difficultés à gérer ses émotions, et monter des signes d'impulsivité comme se précipiter pour faire un exercice sans avoir écouté la fin de l'énoncé. Il faut comprendre que pour un enfant T.D.A/H. devoir se concentrer, écouter, suivre une consigne donnée, rester assis va lui demander énormément d'énergie , plus qu'à un enfant neuro-typique. 

Caractéristiques principales du trouble 

Les enfants neuro-atypiques sont des enfants pour qui gérer une émotion va être plus compliqué de par une sensibilité exacerbée et une difficulté de contrôle. Ils vont très souvent ne pas retenir les leçons des erreurs passées et ainsi les répéter, ce qui peut entrainer un relationnel tendu avec les proches et le personnel  éducatif.

De par leur caractères impulsifs, colériques,  les enfants T.D.A./H. peuvent facilement être mis à l'écart par leurs camarades de classe, dans les activités extrascolaires ou au sein de la fratrie dans certains cas.  Ils rencontrent des difficultés à comprendre leur frontière personnelle, dépassent ainsi leur rôle et leur place en empiétant sur celle des autres ( couper le parole, s'immiscer dans les conversations etc) et cela impacte la relation avec l'autre. 

Une caractéristique comme à quasiment tous les T.D.A./H. c'est leur hypersensibilité. Cela se manifeste par une sensorialité supérieure des 5 sens : VAKOG : Visuelle, Auditive, Kinesthésique, Olfactive et Gustative. 

Concrètement cela se traduit par la difficulté à supporter certaines matières (étiquettes, pull en laine...) avoir un sens du détail accru, être gêné par des bruits, incommodés par des odeurs ou par une lumière trop forte.

Les hypersensibles,  souvent considérés  comme des personnes fragiles, susceptibles vivent en réalité des émotions et humeurs décuplées. L'enfant T.D.A./H. vit donc une sensibilité émotionnelle supérieure à la moyenne, il sera très vite ému, touché par un évènement ou vivra ses émotions intensément (colère, joie, tristesse, frustration ...).

Il va être très important, d'autant plus chez ces enfants là de les valoriser, les encourager et les soutenir et les rassurer. 

N'oublions pas que ce sont des personnes  passionnées, curieuses, sensibles, créatives, dotées d'un sens de l'imagination très développé  ce qui peut les aider à faire de ce trouble une force !

Les comorbidités

Les comorbidités associées au T.D.A/H. peuvent être nombreuses et variées. Les enfants atteints de ce trouble développent plus  fréquemment de troubles spécifiques des apprentissages et de langage: les DYS, dyslexie ( 30 à 50% des TDAH sont dyslexiques) dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie mais aussi troubles du sommeil, troubles anxieux, trouble de l'humeur, Trouble Oppositionnel avec Provocation (T.O.P.) , Troubles Obsessionnels Compulsifs (T.O.C.), trouble des conduites, difficulté relationnelles, difficultés de communication, borderline, phobies,  bipolarité,  Trouble du Spectre Autistique (T.S.A.), dépression,  mauvaise estime de soi, difficulté à s'affirmer, addictions aux drogues, alcool, jeu, tabac en particulier chez l'adolescent. 

Un enfant ayant des troubles de l'apprentissage (et autres) ne sera pas systématiquement  T.D.A/H.(  et inversement). Il est important de bien faire diagnostiquer ces troubles associés pour les prendre en charge également. 

La prévalence 

La prévalence du T.D.A/H. chez les enfants et les adolescents est de 3,5 à 5,6% des 6 à 12 ans en France. On compterait un élève diagnostiqué par classe.

Les garçons seraient plus à même d'avoir une prédominance d'hyperactivité/impulsivité physique et verbale tandis que les filles auraient plus tendance à une prédominance d'inattention ou d'hyperactivité mentale (pensées incessantes, confusion mentale) ce qui retarderait le diagnostic, voir conduirait à une absence de celui-ci puisque statiquement 1 fille pour 3 garçons serait diagnostiqués. 

Ce ratio s'équilibre à l'âge adulte lorsqu'elles consultent pour des troubles attentionnels devenus trop impactant à cet âge. 

Le diagnostic

Les critères de diagnostic exigent une fréquence, une intensité et un retentissement tels que ses symptômes: 

  • Soient présents au minimum depuis 6 mois
  • Se manifestent dans différents lieux de vie ( scolaire, familial, amical, activités de loisirs). 
  • Aient un retentissement important et handicapant dans le quotidien
  • Que les autres pistes médicales aient été écartées 
  • Se soient manifestés durant la petite/moyenne enfance (avant 12 ans )
  • Présentent 6 des 9 symptômes décrits dans le DSM-5 (Manuel Diagnostic et statistique des troubles mentaux, édition N°5) concernant soit l'inattention, soit l'hyperactivité Tableau ci-dessous:
Trouble de l'attention Hyperactivité
1 -Erreurs d'inattention 1-Remue les mains et les pieds
2-Difficulté d'attention soutenue 2-Ne peut pas rester assis longtemps
3-Semble ne pas écouter 3-A du mal à se tenir tranquille
4-Ne mène pas ses tâches à terme 4-Incapable de se taire
5-Problèmes d'organisation 5-Constamment en mouvement, comme monté sur des ressorts
6-Evite les tâches nécessitant une attention soutenue 6-Parle trop
7-Perd ses affaires 7-N'est pas capable d'attendre son tour pour parler
8-Facilement distrait 8-Impatient, incapable d'attendre
9-Oublis fréquents 9-Dérange les autres dans leurs occupations

Généralement, le diagnostic s'effectue vers l'âge de 6,7 ans. Les enfants dans leur stade de développement et du fait de l'immaturité cérébrale peuvent se montrer très actifs, voir hyperactifs ou avoir du mal à focaliser leur attention, se mettre en colère facilement sans liens avec le T.D.A/H. En effet, ce n'est que lorsque ces manifestations deviennent ingérables et impactent le quotidien de l'enfant et des parents qu'un diagnostic est envisagé.

Il est fréquent qu'un enfant soit victime d'une erreur de diagnostic, qui peut être confondu avec un H.P.( Haut Potentiel), une douane, une hypothyroïdie (peut induire un trouble de la concentration), un enfant né en décembre qui sera moins mature qu'un enfant né en début d'année, un trouble anxieux... c'est le principe du diagnostic différentiel. 

Si ce trouble n'est pas pris en charge de manière précoce ou en l'absence de prise en charge, des conséquence d'ordre relationnels, émotionnels, sociaux peuvent apparaitre comme anxiété, décrochage scolaire, dépression, pensées suicidaires ( +50% chez les T.D.A/H.), addictions ,T.O.P.( Troubles de l'Opposition),  T.C.A.( Troubles Comportements Alimentaires) . 

 

La première étape lorsqu'un parent à des doutes sur le fait que son enfant soit porteur du trouble est un examen général chez son médecin traitant afin de d'écarter un autre diagnostic ou déceler un trouble associé. Après cet examen, le médecin redirigera le patient vers un médecin spécialisé dans le diagnostic du T.D.A/H., qui peut être un pédopsychiatre, un pédiatre ou un neuropédiatre ( neurologue ou psychiatre lorsqu'il s'agit d'un adulte).

Le traitement médical 

La médecine allopathique utilise un traitement à base de psychostimulants et les effets secondaires sont nombreux ce qui explique la réticence des parents à donner à leurs jeunes enfants des médicaments. Il n'y a pas suffisamment de recul pour avoir un effet visible des effets à long termes de la prise de ces amphétamines sur le réseau neuronal en pleine maturation de l'enfant et l'adolescent. Cette question divise le corps médical, on imagine aisément que ce ne soit pas la panacée. Malgré tout, lorsque le trouble engendre trop de souffrances, qu'il devient trop lourd à gérer dans le quotidien et la scolarité, les parents se tournent bien souvent  vers la médication. 

Les traitements les plus utilisés sont Ritalin, Rilaline RP, Concerta, Quazym et Medikinet dont la molécule est similaire, le méthylphénidate.

C'est un psychostimulant, dérivé des amphétamines, inscrit sur la liste des stupéfiants.

L'ANSM (Agence de Sécurité du Médicament ) préconise la prise de ce médicament à partir de 6 ans, uniquement  lorsque la mise en place d'autres mesures; éducatives, familiales, psychologiques et sociales ne s'avèrent pas suffisantes. Elle attire l'attention également sur le fait d'établir une surveillance régulière au niveau cardiaque, cérébrale, d'un point de vue staturo-pondéral ou encore celui des dépendances. 

Les effets secondaires indésirables varient d'un patient  à un autre mais il est fréquent que sous traitement  apparaissent des troubles du sommeil, perte d'appétit, troubles digestifs, troubles cardiaques, (tachycardie, arythmie ) maux de tête , pensées suicidaires,  absence d'émotions, agressivité, nervosité, angoisses...

 

 

 

 

 

 

Mon accompagnement naturopathique des porteurs du T.D.A./H.

Mon point de vue de naturopathe sur le sujet de la médication ? 

 

Je ne suis pas anti-médicaments, mais compte-tenu des risques, je recommande de passer au traitement médical uniquement quand l'on a tout essayé et que cela est la seule issue. Je comprends la détresse des parents et des enfants dans cette souffrance et ne les juge pas de choisir le traitement médical mais mon rôle est de vous informer qu'il existe une autre approche, beaucoup plus saine pour  l'enfant et qui s'avère efficace à bien des niveaux.

Il est donc bien d'essayer une approche différente,  plus naturelle  avant la médication. Malgré tout,  si votre enfant est déjà sous traitement, on peut  travailler en synergie. 

 

 

Mon travail avec l'enfant et ado T.D.A./H.

L'approche naturopathique va via sa vision holistique (tant physique, mentale qu' émotionnelle) et individualisée  prendre en compte différents facteurs. Le terrain, la constitution, la morphologie, l'âge, l'environnement, les différentes pathologies, les antécédents médicaux,  la qualité de sommeil, la gestion des émotions,  les habitudes alimentaires et d'hygiène de vie ainsi que le fonctionnement des émonctoires (intestins, peau, foie, poumons reins (et utérus). Anamnèse à remplir avant le RDV, envoyé par mail dès la réservation.

 

  • L' alimentation :

Bien s'alimenter c'est aussi apaiser sa santé mentale. On sait que 90% de la sérotonine  (hormone du bien-être) est produite dans l'intestin, le lien cerveau-intestin n'est donc plus à prouver. Les travaux du Dr Natasha Campbell- McBride vont en ce sens puisqu'après avoir étudié des enfants T.D.A./H. ( et autistes, etc) elle conclue que tous ont un point commun, les troubles digestifs. Elle a nommé ce lien troubles digestifs-troubles /mentaux le syndrome entéropsychologique (ou GAPS, Gut and Psychologie Syndrome).

Hippocrate lui-même, il y a plus de 2000 ans avait fait ce constat "Toute maladie commence dans l'intestin" et nous savons aujourd'hui à quel point notre santé intestinale est importante pour notre santé physique ET mentale!

 

Les objectifs de l'alimentation :

  1. COMBLER LES ÉVENTUELLES CARENCES
  2. REMINÉRALISER L'ORGANISME
  3. STIMULER LES NEUROTRANSMETTEURS DÉFICIENTS
  4. NOURRIR LE SYSTÈME NERVEUX (apaiser  le stress)
  5. LIMITER L'INFLAMMATION
  6. RÉPARER LA BARRIÈRE INTESTINALE
  7. NOURRIR LE MICROBIOTE INTESTINAL
  8. DÉTOXIFIER L'ORGANISME

 

Pour pouvoir optimiser les bienfaits d'une modification alimentaire , il va falloir y aller progressivement, apporter les nutriments essentiels dans l'alimentation et/ou un (des) complément (s), en  retirer d'autres en apportant  des alternatives pour un  bon fonctionnement du corps.

Dans mon protocole (généralement une quinzaine de pages) je vous mets des exemples de repas sur une journée type (adaptée et personnalisée).

 

 

  • L'approche psycho-émotionnelle

Les neuro-atypiques ont un système nerveux en hypervigilance, c'est à dire que leur système nerveux orthosympathique est en activité "lutte ou fuite" en quasi-permanence. (C'est  également le cas lors de stress prolongé ou burn-out)

Ils présentent très souvent des signes d'insécurité, d'anxiété, des troubles de l'humeur, un sommeil perturbé, des  difficultés à gérer leurs émotions, une faible estime d'eux mêmes...

Là encore l'approche naturopathique va être d'une grande  efficacité pour aider l'enfant/l'ado dans ses troubles.

Certaines approches de visualisation de l'évacuation des tensions va permettre d'être plus dans "l'instant présent", plus ancré et moins dans l'agitation mentale. Cela va également lui apporter plus de contrôle dans ses débordements émotionnels (colère), plus de confiance en lui, augmentant la construction  de l'image positive qu'il a de lui. Il va apprendre avec le temps à trouver un calme intérieur, un meilleur sommeil.

Ces techniques de visualisation (sophrologie) sont une excellente manière de développer l'imaginaire de l'enfant/ado T.D.A./H. dont le cortex préfrontal est très développé. Il est donc important pour lui de se connecter à son monde imaginaire.

A chaque problématique, sa solution adaptée est apportée.

 

Bien entendu, il existe  de nombreuses  autres techniques pour  apaiser le mental, calmer les pensées incessantes, augmenter la confiance en soi, baisser l'anxiété, calmer l'hyperactivité, l'irritabilité, apporter la sérénité et une bonne estime de soi.

Je pense notamment  aux plantes médicinales : l'herboristerie avec toutes les branches qu'elle comporte: phytothérapie  plantes fraiches,  sèches, E.P.S, Extraits de Plantes Sèches, sommités fleuries... ) l'aromathérapie (les hydrolats et les huiles essentielles) la  gemmothérapie (les bourgeons de plantes) ou encore les fleurs de Bach.

La phytothérapie est utilisé depuis des millénaires par de nombreuses civilisations. De nos jours elle est utilisée  à des fins thérapeutiques à travers le monde. C'est une médecine  traditionnelle ancestrale axée sur l'utilisation des propriétés pharmacologiques naturellement contenues dans les  molécules des plantes. De très nombreux médicaments utilisés en médecine allopathique (conventionnelle) sont à base de plantes comme par exemple le saule blanc Salix Alba, utilisé par Hippocrate pour soulager les rhumatismes et les douleurs articulaires. C'est au XIXème siècle que la saliciline, principe actif du saule blanc est isolé par un pharmacien français. C'est en 1987 qu'une forme stable d'acide salicylique,  à partir de l'écorce du saule blanc,  est né l'aspirine.

Pour info, le saule blanc est reconnu pour ses propriétés antalgiques, anti-inflammatoires, fébrifuges (fait baisser la fièvre), etc..

L'aspirine de synthèse agit plus rapidement alors que le saule blanc (écorce) va avoir une action dans le temps et est quasiment sans effets secondaires.

L'utilisation des plantes n'est pas anodin. Ce sont des produits naturels mais ont des propriétés thérapeutiques et il existe de nombreuses contre-indications et interactions médicamenteuses pouvant être dangereuses. La posologie doit être adaptée à chaque cas particulier. 

Pour compléter mon approche, je vous donne les clés d'une meilleure compréhension du trouble, des moyens de désamorcer les conflits, des outils pour optimiser la concentration etc ...pour permettre à toute la famille d'être plus apaisée et sereine.

 

 

 

 

 

 

  • L'activité physique

Les enfants T.D.A/H. ont un grand besoin de mouvement. L'activité physique va avoir un impact sur leurs symptômes. Dont de  nombreux effets positifs pour (entre autres):

  1. APAISER LE SYSTÈME NERVEUX
  2. DÉPENSES D'ÉNERGIE
  3. STIMULER LE LIBÉRATION D'ENDORPHINES  (bien-être)
  4. OXYGÉNER LE CERVEAU ET STIMULER LES FONCTIONS CÉRÉBRALES
  5. BOOSTER LA CONFIANCE EN SOI. etc...

Certaines pratiques vont cependant être plus appropriées que d'autres, plus efficaces sur la concentration, la mémoire,  sur la réduction de l'inflammation. favoriser la détente, redonner confiance, coordination, créativité  etc.

J'adapte mes recommandations en fonctions de chacun et du but recherché.

 

 

Ces  trois approches sont utiles et utilisées pour tous quel que soit la problématique.